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Françoise Daganaud

Françoise a commencé à peindre au Congo Brazzaville en 1987. Elle est autodidacte … Il faut dire qu’elle n’a dû prendre que quatre cours de peinture au centre culturel français à Brazzaville et longtemps auparavant cinq cours de dessin lorsqu’elle avait vingt ans, chez un peintre français qui l’a complètement déroutée en lui disant que si elle était là pour se faire remarquer, elle pouvait s ‘en aller (il voulait la faire dessiner devant tout un tas de monde et elle était terriblement intimidé du côté dessin).

Pourtant, une grande passion l’animait … et les complexes avaient disparu. Elle s’est donc mise à fréquenter les beaux marchés africains, se gavant de couleurs, de cette belle peau noire et de ces boubous … En rentrant chez elle, c’était le délire ! … Elle peignait des heures et des heures des portraits d’abord, puis des marchés, des scènes de vie de tous les jours … et cela continue depuis 1987.

Ensuite au gré des affectations professionnelles de son mari, elle se retrouvait au Yémen … Inutile de dire que pour peindre ce pays-là, ce n’était vraiment pas difficile ! Entretemps, il y avait les voyages : Inde, Chine, Amérique du Sud, Japon, Togo, Namibie, Egypte … etc… etc… Son pinceau était fou de joie.

De nouveau, changement de pays !… L’Azerbaïdjan … Le Caucase et les marchés aux épices, les paysans … De quoi encore tourner la tête … Ensuite le Gabon … (une pensée pour Makogué, Mont Bouët, Lambarene …) où elle a vécu 4 ans… Et encore les voyages : Sao Tomé, le Mali, le Vietnam, le Cambodge, le Laos, Madagascar … De la couleur, toujours de la couleur ! Des gens et encore des gens et toujours cette vie de tous les jours … S’ils savaient comme elle pense à eux tous. Au moment où elle les peint ou lorsqu’elle regarde ses toiles … Mais où sont-ils, que font-ils là-bas, maintenant ?

Françoise peint à l’huile par petites touches avec une brosse plate.